La sous-fertilité est un problème de santé mondial, et l'analyse hormonale, notamment l'AMH et l'inhibine B, est considérée comme l'un des facteurs importants de la réussite des techniques de procréation médicalement assistée (PMA).Cette étude est une étude de cohorte prospective visant à examiner la corrélation entre l'AMH et l'inhibine B dans le sérum et le liquide folliculaire et la qualité du développement embryonnaire ultérieur à partir d'ovocytes fécondés in vitro aspirés dans le même follicule chez 100 femmes infertiles âgées de 22 à 45 ans, 50 femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (groupe A) 25 femmes présentant des causes ovulatoires non liées au syndrome des ovaires polykystiques (groupe B) et 25 femmes présentant des causes tubaires et masculines de sous-fertilité (groupe C). Ces femmes ont subi une injection intracytoplasmique de spermatozoïdes. La corrélation entre les taux hormonaux (AMH et inhibine B sériques et dans le liquide folliculaire) et le classement des embryons a été établie. L'étude a conclu que les taux sériques et folliculaires d'inhibine B et d'AMH ont tendance à être plus élevés chez les femmes atteintes d'ovaires polykystiques que dans les autres groupes, mais qu'il n'existe aucune corrélation significative entre les taux sanguins et folliculaires d'inhibine B et d'AMH et le nombre d'ovocytes récupérés ou la classification des embryons.