Une bande d'enfants du nord de l'État de New York vit une série d'aventures sur fond d'après-guerre.
Le jeune Jerry Antil a toujours été un citadin. Aussi, lorsqu'en 1948 lui et sa famille - sa mère, son père boulanger le gros Mike et ses frères Mike et Dick - quittent la ville de Cortland, dans l'État de New York, pour s'installer à la campagne, il réalise qu'il va devoir s'adapter. Heureusement, Jerry, comme tous ceux qui ont grandi pendant la Seconde Guerre Mondiale, est un garçon débrouillard qui sait tirer parti de n'importe quelle situation. Et grâce à son père, Jerry sait que, pour peu qu'on y prête attention, beaucoup d'aventures nous attendent, qu'importe où l'on se trouve. Avec un groupe d'enfants sur la même longueur d'ondes, Jerry forme le club de lecture de Pompey Hollow. Ils ne tardent pas à trouver l'aventure partout autour d'eux, qu'ils recherchent un groupe de voleurs entrés par effraction dans les commerces locaux ou tentent de sauver un troupeau de volailles innocentes d'une fin macabre à Thanksgiving. Se présentant comme une série d'histoires distinctes, le flux du récit ressemble davantage à un roman qu'à un recueil de nouvelles. Les personnages sont bien développés, surtout les enfants. Le style est simple mais efficace. L'humour est plus loufoque que spirituel, mais seuls les coeurs endurcis ne riront pas au moins une fois. Le roman se montre parfois un peu mielleux, mais n'en reste pas moins franc et sincère. Les passages les plus touchants décrivent la relation de Jerry avec son incroyable père, qui lui transmet un sens aigu de la morale ainsi que le goût de l'aventure. L'auteur insiste de manière convaincante sur l'idée que grandir en temps de guerre eut un effet profond sur l'attitude des enfants et leur vision des choses, leur permettant entre autres de tirer le meilleur parti de toute situation.
Un récit sincère sur l'enfance à l'ombre de la Seconde Guerre mondiale.