L'auteur réfléchit sur la croyance au Dieu monothéiste, invisible. Il montre que naturellement, il n'est pas normal ni évident d'y croire. C'est plutôt la non-croyance qui l'est parce qu'on ne naît pas croyant, mais on le devient. Ainsi, la foi en Dieu n'est pas naturelle, encore moins évidente. Elle est surnaturelle car elle provient de Dieu lui-même. Elle passe toujours par son canal pour être. Elle est un mystère d'une part, comme ce qui dépasse la compréhension de l'humain mais d'autre part, comme un secret qui n'est révélé qu'aux initiés. C'est pourquoi, il envisage les croyants comme des mystiques, des personnes vivant dans l'intimité profonde avec Dieu au point de se voir livrer ses secrets. Aussi, ne convient-t-il pas de banaliser la foi, ni de la vivre de manière superficielle. Avoir la foi, c'est entretenir une relation inouïe avec Dieu. D'où la nécessité de la pratiquer et de l'approfondir, car elle n'est pas un acquis définitif. D'où aussi la part de la raison humaine pour aider le croyant à saisir le contenu de la foi. Pour l'auteur, foi et raison sont des lumières qui éclairent l'esprit des croyants. Elles se complètent. Tout dépend de l'usage que l'humain en fait.